Fils d’un tourneur sur métaux qui deviendra bientôt fabricant de bronzes, Mêne se familiarise très tôt avec le travail du métal. Il reçoit sa formation auprès d’un sculpteur sur bois puis devient ciseleur et patineur vers 1832. Il débute au Salon de 1837 en exposant des chevaux, sa future grande spécialité. Il fera preuve d’un grand talent essentiellement dans la réalisation de sujets cynégétiques : chevaux, chiens, sangliers, gibiers… Étant lui-même chasseur avec son gendre, le sculpteur Caïn, il connaitra une très grande vogue dans ce milieu qui fera sa fortune. Comme Barye et Fratin, Mêne assure lui-même la production et la commercialisation de ses œuvres. Il meurt en 1879 dans un état de grande prospérité.