Expertise des œuvres de François Pompon (1855-1933)
Sur le plan de la contrefaçon, Pompon est à la fois le plus simple et le plus compliqué pour ce qui est des éditions en bronze.
De son vivant, à par de rares fonte qui sable par Andro (avec ou sans marque) on rencontre surtout des fontes à la cire perdues par Hébrard (environ Bronzes)
ou des bronzes C Valsuani, ces dernières toutes contrôlées et signées par lui dans la cire (environ bronze).
Perdreau rouge, Tirage d’artiste signé “Pompon”,
fonte Valsuani, C. 1925
Dans son testament, Pompon ne souhaitait pas de tirage après sa mort (1933), ce qu’a bien noté son exécuteur testamentaire jusqu’à la la fin de la seconde guerre mondiale. À la fin des années 1940, des tirages que l’on pourrait qualifier « de documentaires » sont initiées chez C.Valsuani avec l’accord plus ou moins tacite de l’Administration par l’exécuteur testamentaire à destination des musées et de quelques rares collectionneurs . Puis, et ce jusqu’à sa mort et celle de sa femme, la production généralement de bonne qualité continue mais d’une manière réduite chez le même fondeur pour être commercialisés (ils sont signés aussi pompon dans la cire (cf Coq) mais aises à reconnaître car les patines spécifiques de pompon n’ont pas survécu à sa disparition).